Sites archéologiques
La préservation du patrimoine archéologique
Dans les quatre départements traversés par l’itinéraire (Gironde, Landes, Gers, Haute-Garonne), des études initiales de diagnostic engagées avec les DRAC ont permis de définir les modalités pratiques de prospection et d’intervention archéologique dans les secteurs sensibles.
En Gironde, dans les Landes et le Gers, les fouilles préventives réalisées fin 2002 - début 2003, n’ont pas conduit à la nécessité de fouilles complémentaires. En Haute-Garonne, les fouilles préventives ont mis en évidence quatre sites remarquables où des fouilles complémentaires se sont avérées nécessaires : le site de Rominguières à Cornebarrieu a été fouillé début 2003 et le rapport final a été réalisé. Par contre le site de Bichou à Montaigut a été fouillé seulement aux deux tiers et les sites dit Labadie à Mondonville et Allies à Cornebarrieu n’ont pas été fouillés.
Malgré un dialogue régulier avec les archéologues, et les crédits spécifiques obtenus, le mouvement de grève national n’a pas permis de réaliser l’ensemble des travaux avant la date prévue du 30 mai 2003. Or, les travaux de l’itinéraire sur ces sites devaient se poursuivre afin de conduire le chantier dans le respect du calendrier.
Des solutions techniques ont donc été recherchées afin de concilier la poursuite des travaux de l’itinéraire et la préservation de ces sites archéologiques. Deux exemples :
- sur le site de Labadie dont les vestiges se trouvent à plus de 70 cm sous le sol actuel, les terrassements ont été limités à 40 cm pour ne pas toucher les vestiges. Ces derniers sont désormais protégés par un tissu géotextile. Cette solution se traduit par un rehaussement de la chaussée d’1,60 m sur la piste de Mondonville (31) et une modification des caractéristiques de la route pour la déviation de Cornebarrieu.
- sur le site des Allies dont les vestiges se trouvent à plus de 40 cm du sol actuel, un décapage de 10 cm a été toléré et un film géotextile renforcé a été posé afin de protéger les vestiges. Elle a nécessité un investissement supplémentaire de l’ordre de 150 000 euros pris en charge par l’Etat et Airbus. Par délégation du Préfet de région, le chef du service régional d’archéologie a signé le 11 juin 2003 un arrêté de conservation de ces deux sites afin de préserver les vestiges archéologiques.